Mots clés : Elasmobranches – Spermatogenèse – Stéroïdogenèse – Spermatogonies souches – Biologie cellulaire.
Identification de marqueurs précoces de la spermatogenèse chez la roussette (Scyliorhinus canicula L.).
La spermatogenèse débute avec la multiplication et la différenciation de spermatogonies diploïdes et se termine par la production de cellules haploïdes hautement spécialisés, les spermatozoïdes. La production continue de gamètes mâles est conditionnée par la capacité des spermatogonies souches (SSC) à se renouveler tout en préservant leur caractère souche. Cela a lieu au sein d’un microenvironnement précis constituant la «niche » et impliquant des facteurs autocrines et paracrines, ces derniers étant sécrétés par les cellules somatiques environnantes. Nos études se focalisent sur l’identification et la caractérisation fonctionnelle des SSC et des acteurs moléculaires qui contrôlent leur autorenouvèlement et leur différenciation en utilisant un modèle Chondrichtyens, la roussette (Scyliorhinus canicula). L’identification des marqueurs moléculaires s’effectue par des approches transcriptomiques et protéomiques sur des cellules purifiées ou des zones testiculaires. Nos études permettent également d’aborder l’évolution de la niche des cellules souches germinales chez les Gnathostomes.
Evolution des systèmes GnRH et de leurs neuropeptides régulateurs dans les contrôles endocrine et paracrine de la spermatogenèse chez la roussette Scyliorhinus canicula.
Le système hypothalamo-hypophysaire est essentiel à la régulation de la reproduction et son histoire évolutive a conduit à une spécialisation de ses peptides régulateurs alors qu’ils présentent, chez les invertébrés, une distribution tissulaire et des fonctions biologiques plus larges. Ces fonctions périphériques auraient persistées chez les vertébrés et leur étude constitue une thématique émergente pour la compréhension de l’influence des facteurs environnementaux sur la reproduction. Dans un contexte évolutif, il est important d’inclure les Chondrichtyens en tant que groupe frère des Ostéichtyens (Vertébrés osseux) pour mieux comprendre l’évolution des systèmes GnRH et de leurs neuropeptides régulateurs (KNDy : Kisspeptin, Neurokinin, Dynorphin ; RFRP3, orthologue mammalien de la GnIH). L’analyse des génomes de Chondrichtyens a permis l’identification de différents acteurs impliqués dans le contrôle de la croissance, de la reproduction et de l’homéostasie. Les gènes GnRH et GnRHR et ceux du réseau KNDy sont notamment exprimés dans les tissus du tractus mâle, d’où la question de leur rôle paracrine. Notre objectif est d’étudier l’évolution de ces neuropetides et leurs implications dans le contrôle endocrine et paracrine de la spermatogenèse chez la roussette. Le choix de S. canicula est motivé de par sa position phylogénique, l’organisation de son système nerveux central et de son système circulatoire (absence de système porte) et de par la relative indépendance de sa spermatogenèse par rapport à une régulation gonadotrope.
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