Projet CARBOREEF : Effet récif des parcs éoliens en mer : impacts sur la production primaire de carbone
Résumé du projet :
Le projet CARBOREEF vise à évaluer l’impact des parcs éoliens en mer sur les écosystèmes marins et des infrastructures marines artificielles, en se concentrant sur la colonisation de ces structures par les organismes (principalement photosynthétiques) et la quantification des flux de carbone associés à travers l’immersion de différents types de structures artificielles à petite échelle.
Contexte :
L’éolien en mer constitue l’un des principaux leviers de la transition énergétique en Europe et en France, notamment en Manche qui bénéficie de conditions climatiques et géographiques idéales pour l’implantation de parcs éoliens offshore. Le projet de recherche CARBOREEF s’inscrit dans ce contexte et a pour objectif d’évaluer les effets des parcs éoliens en mer sur les producteurs primaires (base des réseaux trophiques) ainsi que sur la séquestration du carbone (carbone bleu).
Objectifs :
Dans la continuité du projet INTERREG MARINEFF (2018-2023), de nouvelles structures artificielles seront immergées à petite échelle afin d’explorer comment ces installations influencent la colonisation par les organismes photosynthétiques et comment elles modifient les flux de carbone entre les différents compartiments biologiques étudiés (macroalgues, microphytobenthos, phytoplancton) et les niveaux trophiques supérieurs.
Méthodologie :
Le projet s’articule autour de deux axes principaux :
- Suivis in situ: Etude de la colonisation des différents types de structures artificielles par les organismes et mesure du métabolisme des communautés et de photosynthèse sur deux sites pilotes (grande rade de Cherbourg et Baie de Seine).
- Expériences en mésocosmes: Etude des flux de carbone et des interactions entre les différents compartiments en fonction de chaque type de structure artificielle
Résultats attendus :
Grâce à une combinaison d’approches innovantes menées sur le terrain et en laboratoire, ce projet vise à approfondir notre compréhension des modifications des processus écologiques et des flux de matière générées par ces parcs éoliens et cherche à identifier des solutions permettant de minimiser les impacts environnementaux tout en optimisant les bénéfices écologiques. Ces recherches contribueront également à affiner les modèles des flux de carbone dans la région, apportant des données cruciales pour la gestion durable de l’éolien offshore.
La thèse de Camille Carpentier est réalisée dans le cadre de ce projet – Financement Université de Caen Normandie