Caractérisation de la bactérie Francisella halioticida issue de la moule bleue Mytilus sp.
La conchyliculture est un secteur important des côtes françaises et est mis à rude épreuves depuis plusieurs années à causes de mortalités importantes et répétées, particulièrement sur les huitres et les moules. Des surmortalités de moules (Mytilus edulis) ont d’abord été observées en Charente à partir de 2014 puis se sont étendues au pays de la Loire, à la Bretagne et même en Normandie et en Hauts-de-France ces dernières années. La causalité de ces surmortalités n’est à ce jour pas établie mais une bactérie pour la première fois détectée en France (Francisella halioticida) semble être une piste intéressante. Cette bactérie a été identifiée comme responsable de mortalités chez l’ormeau, Haliotis gigantea au Japon et la coquille St Jacques japonaise, Pectinopecten yessoensis au Japon et au Canada. D’autres bivalves ont également connu des épisodes de surmortalités en France comme la palourde (Ruditapes philippinarum) à l’automne 2016 et la coquille St-Jacques (Pecten Maximus) en 2018.
La gestion des maladies chez les mollusques est compliquée du fait de l’absence d’immunité acquise chez ces organismes et de leur contact direct avec le milieu environnant. En l’absence de prévention et de plan de gestion des maladies, l’avenir du secteur conchylicole en Normandie reste préoccupant. C’est pourquoi il est absolument nécessaire de comprendre, expliquer et tenter de lutter contre les épidémies en développant des outils de diagnostic fiables et adaptés, ainsi que des méthodes de gestion optimisées pour assurer la biosécurité chez les mollusques bivalves.
Pour répondre à ces besoins, cette thèse s’appuie sur deux grands axes :
Article dans une revue
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Communication dans un congrès
2023
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Marine Ecosystems and oRganisms reSEArch
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