DYSTRO-B

PÉRIODE

2023 – 2026

MEMBRES IMPLIQUÉS

Pascal Claquin – MERSEA

Lise Delatte – MERSEA

Clara Massinot – MERSEA

Fabienne Marais – MERSEA

Bertrand Le Roy – MERSEA

Guillaume Izabel – CREC

Léo Chasselin – CREC

Richard Farizon – CREC

Orianne Jolly – CREC

Eutrophisation et dystrophie en Baie de Seine : Impacts sur les communautés phytoplanctoniques et leur productivité

DESCRIPTION

Projet DYSTRO-B : Eutrophisation et dystrophie en Baie de Seine : Impacts sur les communautés phytoplanctoniques et leur productivité

Résumé du projet :
Le projet DYSTRO-B explore les effets de l’eutrophisation et de la dystrophie sur la structure et la productivité des communautés phytoplanctoniques en Baie de Seine. Ces phénomènes, liés aux excès de nutriments tels que l’azote (N) et le phosphore (P) issus des activités humaines, perturbent l’équilibre écologique des zones côtières. Le projet examine comment ces déséquilibres, amplifiés par le réchauffement des eaux, influencent la diversité, la taille, la composition et la productivité des communautés phytoplanctonqiues.

Contexte :
La Baie de Seine est particulièrement vulnérable à l’eutrophisation en raison des apports massifs de nutriments via la Seine. Si des mesures ont permis de réduire les apports en phosphore, l’azote reste présent en quantités élevées, provoquant un déséquilibre (rapport N/P ≈ 30, bien au-dessus du rapport idéal de Redfield, N/P = 16). Ces déséquilibres ont des répercussions sur la biomasse phytoplanctonique, la structure des communautés et les services écosystémiques essentiels.

Objectifs :
Le projet vise à :

  1. Analyser l’évolution des communautés phytoplanctoniques face aux déséquilibres en nutriments (dystrophie) et au réchauffement des eaux.
  2. Évaluer les impacts sur la productivité primaire et les flux de carbone associés.
  3. Développer des approches multi-échelles pour mieux comprendre les interactions entre nutriments, diversité spécifique, et fonctionnement des écosystèmes.

Méthodologie :
Le projet s’articule autour de trois axes :

  1. Analyse rétrospective : Étude des données collectées sur le long terme (réseaux SOMLIT, PHYTOBS, RHLN, REPHY) et haute fréquence (bouée SMILE) pour comprendre les tendances et les événements ponctuels en lien avec la dynamique des communautés phytoplanctonqiues
  2. Expérimentations en microcosmes : Étude des communautés naturelles prélevées en Baie de Seine pour tester l’effet des ratios N/P sur la productivité et la structure des communautés.
  3. Cultures phytoplanctoniques : Études en laboratoire sur des monocultures de taxons caractéristiques de la baie afin de mieux comprendre les mécanismes et acclimatations physiologiques liés à la variation des rapports N/P.

Résultats attendus :
Le projet apportera une meilleure compréhension des processus liant la disponibilité en nutriments, la diversité et la productivité phytoplanctonique permettant de contribuer à la construction de sénarios sur la trajectoire de cet écosystème fortement anthropisé.

 

La thèse de Lise Delatte est réalisée dans le cadre de ce projet.

 

 

 

PARTENAIRES

Le projet est porté par le laboratoire MERSEA (Université de Caen Normandie) en collaboration avec le LERN Ifremer. Il est financé par l’Agence de l’Eau Seine Normandie et la thèse de Lise Delatte est co-financée par la Région Normandie